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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 22:46

 

Durban s'est mis au rythme de la conférence de l'ONU sur le climat, qui démarre lundi pour deux semaines, résonnant d'appels à la "justice" de militants venus à bord du "train du climat" ou en vélo et des premiers discours officiels au milieu des ultimes préparatifs.

"Nous n'avons qu'une maison et que vous soyez riches ou pauvres, c'est votre seule maison." Plus énergique que jamais, malgré ses 80 ans, Desmond Tutu s'est fait dimanche le porte-voix de ceux qui veulent davantage d'implication des pays riches contre le changement climatique.

"Nous devons avancer ensemble", a clamé le prix Nobel de la Paix devant quelques milliers de personnes lors d'un rassemblement-concert pour une "justice climatique" au stade de King's Park, au terme duquel a été présentée une pétition en ce sens signée par 200.000 personnes à travers le monde.

Une assistance clairsemée qui n'a pas douché l'enthousiasme de Kyla Davies, une Sud-Africaine, qui voit le rendez-vous de Durban comme "un très grand moment pour l'Afrique du Sud!".

Cette artiste, qui a mis en scène une pièce de théâtre pour enfants sur le changement climatique qui sera jouée en ville en marge de la conférence, est arrivée dimanche à Durban, à bord du "Train du climat" qui avait quitté Le Cap fin octobre et a traversé ensuite tout le pays.

Dylan McGarry, un jeune homme qui a fait le même voyage, renonnaît que ce ne sont pas les négociations elles-mêmes qui l'ont motivé: "Il n'y aura probablement pas de grand résultat, mais le côté positif peut venir des gens qui gravitent autour", espère-il.

Augusto Mafigo, président du syndicat national des petits fermiers au Mozambique, explique pour sa part avoir fait le déplacement, en bus, jusqu'à Durban pour "echanger les expériences avec d'autres".

"Nous voulons voir comment réussir à développer l'agriculture en s'adaptant au changement climatique", explique-t-il, vêtu d'un T-shirt "Nous voulons une justice climatique maintenant!"

Ailleurs en ville, sur la plage, les curieux pouvaient voir quelques militants de l'ONG Oxfam attablés les pieds dans l'eau.

Une action pour souligner l'impact à l'avenir du changement climatique sur le coût de la nourriture en raison de la multiplication attendue des événements météorologiques extrêmes comme les indondations ou les vagues de chaleur.

Autour du centre des conférences lui-même, qui va accueillir quelque 12.000 délégués, experts, ONG et journalistes jusqu'au 9 décembre, des ouvriers s'activaient encore dimanche autour des allées d'accès et des stands d'exposition pour que tout soit prêt pour l'ouverture officielle lundi matin.

Avant même le début des négociations, la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres a rappelé de son côté, lors d'une conférence de presse, que la question de l'avenir du protocole de Kyoto, seul traité existant qui impose des émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés, s'annonçait comme "une mission délicate" pour les gouvernements.

Les pays en développement réclament de nouveaux engagements des pays industrialisés concernés par le protocole de Kyoto à l'issue d'une première période d'engagements se terminant fin 2012.

Mais plusieurs d'entre eux -- le Japon, la Russie et le Canada -- refusent de poursuivre dans un cadre qui ne s'applique pas aux Etats-Unis ni à la Chine, les deux plus grands émetteurs de CO2 au monde.

La bonne nouvelle, a toutefois souligné Mme Figueres, est "l'élan croissant pour l'action". Elle a évoqué les actions récemment mises en place dans une vingtaine de pays pour réduire les émissions de CO2, qui ont de nouveau battu des records l'an passé.

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 23:17



Après l’échec il y a un an de la conférence de Copenhague où les chefs d’Etat du monde s’étaient donnés rendez-vous dans l’espoir de trouver un accord global sur l’après Kyoto (la première période d’engagement du protocole s’achève en 2012), la conférence des Nations unies sur le climat, qui réunit depuis le 29 novembre près de 200 pays à Cancun (Mexique),  s'est conclue samedi 11 décembre par un accord à minima sur une série de mécanismes pour lutter contre le réchauffement climatique  et tourner la page de la conférence  de Copenhague qui à été une énorme déception.
. La principale vertu du texte, adopté à l’issue de douze journées de négociations intenses, est d’inscrire dans le marbre de nombreux points de l’accord politique de Copenhague, qui n’a jamais été adopté par la convention de l’ONU et de le décliner de façon plus précise et concrète.

Ce texte prévoit la création d’un Fonds vert pour aider les pays en développement à faire face au réchauffement et lance un mécanisme pour lutter contre la déforestation.

La création d'un Fonds vert pour aider les pays en développement..

Une des principales avancées prévue par l'accord de Cancun est la création d'un Fonds vert qui permettra aux pays en développement de s'adapter au changement climatique. Elle favorisera la protection des forêts tropicales et les partage des technologies propres comme le solaire ou l'éolien. Placé sous l'égide temporaire de la Banque mondiale, cet organisme distribuera une partie de l'argent promis par les pays développés dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, à savoir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020.
Ce fonds qui avaient en effet été promis par les pays développés à la dernière conférence de Copenhague (Ils avaient promis de débourser 30 milliards d’euros entre 2010 et 2012, puis 100 milliards chaque année d’ici à 2020), sera administré par intérim  durant trois ans par la banque mondiale et aura un conseil d’administration avec représentation équitable entre pays développés et en développement.
Mais les nombreuses interrogations sur la façon dont ce fond sera alimenté restent cependant sans réponse surtout dans la tourmente financière actuelle.
Un panel mis en place par l’ONU a suggéré la mise en place de financements alternatifs, comme des taxes sur les transports et les transactions financières

La réduction de la déforestation

Le texte pose par ailleurs les bases d’un mécanisme visant à réduire la déforestation à l’origine d’environ de 15% à 20% des émissions globales de GES. Mais La possibilité d'utiliser le marché du carbone pour financer ce coûteux mécanisme, longuement débattue, n'apparaît pas dans le texte

Les objectifs sur la réduction de CO2 restent inchangés

Le texte de Cancun n’apporte aucune nouveauté sur le niveau de réductions des émissions de CO2 , jugé unanimement trop faible pour atteindre l’objectif des deux degrés. «Les parties doivent agir de manière urgente pour atteindre cet objectif à long terme», indique l’accord adopté
Face à l'envolée annoncée du thermomètre mondial, qui pourrait grimper jusqu'à 4°C voire 6°C d'ici à la fin du siècle, la réponse internationale reste trop timorée: insuffisants, les engagements de réductions d'émissions de gaz à effet de serre ne mettent pas l'humanité à l'abri d'un emballement de la machine climatique.
Cancun n'a donc permis aucune percée sur ce point

Statu quo sur Kyoto

En contrepartie de ces avancées, les pays présents à Cancun se sont résolus à maintenir le statu quo sur le protocole de Kyoto, seul texte juridiquement contraignant sur le climat existant à ce jour. Selon les termes de l'accord, les signataires s'accordent pour repousser à 2011 les négociations sur l'avenir du protocole, sans prendre d'engagement de le prolonger au-delà de son terme. Sa première phase d'engagements expire en 2012, et de nombreux pays ont prévenu qu'ils ne prolongeraient pas le protocole, exigeant un nouveau traité incluant les autres pays émetteurs de gaz à effet de serre, à commencer par les Etats-Unis, la Chine et l'Inde. Les négociations se poursuivront en Afrique du sud en 2011.


      Finalement, si l’accord conclu à Cancun  permet de timides avancées dans la lutte contre le changement climatique en lui donnant une nouvelle impulsion, il n’a cependant rien d’historique. Rien dans cet accord n’empêche les pays développés de continuer à rejeter du CO2 selon leur bon vouloir sans risquer d’être sanctionnés. Les faux-semblants sur une illusoire protection de la forêt tropicale ne changeront pas grand-chose à cette tragédie.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 14:50

A l’initiative du secrétaire général de l'ONU, la plupart des chefs d’état et de gouvernement se réunissent ce jour 22 septembre à l’ONU pour essayer de sortir de l’impasse les négociations internationales sur  le climat  afin de leur redonner un nouvel élan. Du succès de ce sommet dépendra l’accord ou l’échec  de la conférence de Copenhague ( 7-18 décembre 2009) sur une réduction contraignante (pour le bien de l’humanité) des gaz à effet de serre devant remplacer en 2013 le protocole de Kyoto.

On attend particulièrement le discours du président Barack OBAMA alors que le Sénat américain traîne des pieds pour adopter à l’instar de la Chambre des représentants en juillet, un projet de loi sur le climat et l'énergie.

Quant au premier ministre chinois, on espère qu’il annoncera des mesures ambitieuses pour réduire les émissions du gaz de son pays, un des deux plus grands pollueurs du monde.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 15:17


Plus d'une centaine de ministres et un millier de délégués de 140 pays sont attendus lundi à Nairobi (Kenya) pour le forum annuel du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), à la recherche d'un "new deal" écologique mondial qui permettrait de relancer l'économie tout en épargnant la nature.

Cette réunion du conseil d'amdinistration du PNUE doit durer jusqu'à vendredi au siège de cet organisme.

Un rapport sur un "new deal" écologique mondial ("Global green new deal") sera présenté lundi à Nairobi, faisant suite à l'"Initiative pour une économie verte" lancée en octobre par le PNUE.

L'environnement continue d'être négligé dans l'élaboration des politiques économiques, déplore l'agence onusienne.

Avec ce rapport, l'Onu entend démontrer l'intérêt d'investir dans les technologies de l'environnement --énergies renouvelables, gestion des déchets, construction, transports, agriculture durable-- et insister sur la nécessaire transition vers une économie sobre en carbone.

Par la même occasion, le PNUE présentera son rapport annuel (Year book), qui apportera un éclairage sur l'état de la planète.

Un autre sujet à l'agenda sera la pollution par le mercure. L'idée est de "lancer un processus de négociations pour la mise en place d'une convention internationale" afin d'encadrer et de limiter l'usage du mercure, précise Laurent Stéfanini, ambassadeur de France délégué à l'environnement.

Mais "ce n'est "pas encore très mûr", ajoute-t-il, évoquant la possibilité d'un "recueil de recommandations".

Pourtant, "il est temps d'arriver à un accord", s'inquiéte de son côté le ministre tchèque de l'environnement, Martin Bursik, représentant la présidence européenne.

Le mercure, produit hautement toxique, pénètre par l'alimentation et la respiration dans l'organisme humain et se concentre principalement dans les reins.

L'autre sujet phare de la réunion est l'élaboration d'un groupe d'experts mondial sur la biodiversité, sur le modèle du Groupement intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).

L'idée de ce "Giec de la biodiversité" a fait du chemin lors d'une conférence des Nations Unies à Bonn (Allemagne) en mai mais elle bute sur les résistances de certains pays comme le Brésil, soucieux de préserver leur souveraineté.

"Il est toujours question de mettre en place ce mécanisme -c'est un des points à l'ordre du jour de Nairobi-, mais certains pays, comme la Chine ou le Brésil, sont réticents", explique Maxime Thibon, de la Fondation française pour la recherche sur la biodiversité.

Ces pays font valoir qu'il n'y a "aucune légitimité à avoir un tel mécanisme tant qu'on ne sait pas si les organismes existants comme la Convention sur la diversité biologique (CBD) ne peuvent pas être renforcés", précise-t-il.

Nairobi pourrait décider d'une nouvelle conférence intergouvernementale sur cet Ipbes ou "Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques".

Du côté européen, on compte beaucoup sur Nairobi pour se rapprocher des pays africains en vue d'une alliance lors de la négociation décisive de Copenhague en décembre 2009 sur le changement climatique.

"On en attend une alliance tactique pour avoir plus de poids dans la négociation climat. Nous sommes des alliés objectifs", souligne l'ambassadeur Stéfanini.


* – Romandie News
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 20:29


Le Président OBAMA commence à s’attaquer au réchauffement climatique et à tenir  sa promesse d’une nouvelle politique environnementale américaine.
Il vient de désigner un "Monsieur réchauffement climatique "et d’annoncer des mesures pour réduire les émissions automobiles de gaz à effet de serre. Il a en effet signer aujourd’hui deux documents relatifs à l’énergie.
Le premier demande à son gouvernement un réexamen immédiat du refus opposé par l'administration Bush à ce que l'Etat de Californie, à la pointe du combat contre la pollution, impose ses propres règles, plus strictes que celles de l'Etat fédéral, pour limiter les émissions automobiles de gaz à effet de serre.

Le second demande à son administration de presser le mouvement pour qu'une loi de 2007 sur la consommation de carburant s'applique aux véhicules dès l'année 2011. La loi impose que le parc automobile américain affiche d'ici à 2020 au plus tard une consommation moyenne de 35 miles au gallon (plus de 56 kilomètres pour 3,78 litres), mais les règles d'application n'ont pas été publiées.
Une bonne nouvelle pour la prochaine conférence de Copenhague? A suivre ...


O.H.A.
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 12:10
La 14e conférence internationale sur le climat qui se tenait à Poznan (Pologne) s'est achevée au matin du samedi 13 décembre, sur un bilan très mitigé. Voici ses principales décisions :

Calendrier de travail :

- Les pays signataires de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) se retrouveront en mars autour d'un document de travail, synthèse des propositions émises sur les objectifs et les moyens de réduire l'effet de serre.
De ce document, sortira en juin le texte de négociation exprimant une "vision partagée" par les pays industrialisés - y compris les Etats-Unis - et les pays en développement, qui pourrait devenir le Protocole de Copenhague.

- Les pays industrialisés signataires du Protocole de Kyoto (tous sauf les Etats-Unis), dont les premiers engagements expirent en 2012, sont prêts à reprendre des objectifs de réduction de leurs émissions polluantes. Ils sont prêts à considérer une fourchette de -25 à -40% en 2020 par rapport à 1990, recommandée par les scientifiques.
Les pays concernés devront avoir communiqué leurs engagements respectifs avant le printemps 2009.

- Quatre sessions de négociations sont d'ores et déjà prévues pour 2009.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l'ONU Ban-Ki moon pourrait convoquer un sommet des chefs d'Etat sur le climat en septembre à New York et l'UE a suggéré une réunion ministérielle à l'automne, permettant une rencontre avec la nouvelle délégation américaine.

Financements :

- Un accord a été trouvé pour conférer à titre temporaire l'accès direct des pays en développement au Fonds d'adaptation, destiné à venir en aide aux pays les plus démunis.
Mais les sommes disponibles restent dérisoires (50M de dollars à ce jour, 300 à 400 à horizon 2012) comparés aux besoins annuels estimés en dizaines, voire centaines de milliards de dollars.
L'incapacité de la conférence à augmenter les sources de financement a provoqué une vive amertume du Sud.

Forêts :

- Les efforts de lutte contre la déforestation et la dégradation (20% des émissions mondiales) et en faveur du maintien des forêts et plantations seront désormais pris en compte.
La conférence a donné son accord à des travaux de méthodologie, permettant d'établir des scénarios de référence afin de rendre ces efforts comparables et mesurables
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 11:04

Ouverte le 1er décembre à Poznan, la conférence de l'ONU sur les changements climatiques devrait normalement marquer une étape importante dans le processus engagé à Bali devant aboutir, en décembre 2009, à Copenhague à un accord international qui prendrait la suite du protocole de Kyoto. Ce protocole qui a ouvert une première période d'engagements internationaux de réduction de gaz à effet de serre, arrive en effet à échéance fin 2012.

Malheureusement, depuis la conférence de Bali, aucun progrès significatif n'a vraiment été réliasé par rapport aux engagements pris par les pays industrialisés pour une diminution significative des gaz à effet de serre.

Il faut donc espérer que la conférence de Poznan qui se termine le 12 novembre , aboutisse cette fois-ci à un progrès significatif par rapport aux négociations menées jusqu-ici et jette les bases solides pour un nouvel accord de lutte contre le réchauffement climatique.

Mais en attendant la conclusion de cet accord il conviendrait que les pays industrialisés qui émettent le plus de gaz à effet de serre, continuent de réduire de façon drastique leurs emissions comme ils s'y étaient engagés à Bali, et s'entendent sur les aides (financières et technologiques)à apporter aux pays en développement afin qu'ils adoptent des modèles de développement économes en carbone et s'adaptent aux incidences du changement climatique dont ils sont les premieres victimes.

C'est pour cette raison d'ailleurs que les états africains, victimes majeures de la crise climatique ,mais derniers bénéficiaires des négociations en cours, ont, pour préserver leurs intérêts , adopté (dans le cadre de la préparation de la présente conférence), le 22 novembre 2008 à Alger ,une déclaration manifestant leurs besoins spécifiques .

Les principaux points de cette contribution de l'Afrique dans les négociations sont les suivantes:


- Nécessité de dégager des moyens humains, financiers et techniques pour permettre  à l'Afrique de s'adapter aux situations nées du changement climatique;

- Nécessité du transfert des technologies en Afrique comme il a été prévu par l’accord  de Bali;

- Prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la  dégradation des forêts

- Une réforme et un élargissement des sources de financement des Mécanismes de  Développement Propre (MDP), qui permettent aux pays industrialisés de compenser   une partie de leur émission de CO2 en investissant dans un projet “propre” au sud  portant sur l'énergie et la reforestation. L'Afrique ne bénéficie, en effet, que de 2 % de  ces MDP.

- Enfin, la plate-forme d'Alger demande un ancrage juridique dans les accords de  Copenhague , de l'adaptation nécessaire que l'Afrique doit apporter pour avoir une   économie moins carbonée dans la perspective d'un développement durable.


Espérons donc que contrairement à ce qui s’était passé jusque là, l’Afrique soit cette fois-ci partie prenante dans les négociations en cours et que ses revendications et ses propositions soient prises en compte et intégrées dans le futur accord de Copenhague. Ce ne sera que justice.

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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 18:57
Assurer un développement durable à l’humanité est l’un des engagements pris en l’an 2000 par la communauté internationale dans le cadre des objectifs du millénaire.

Le phénomène du changement climatique dont les premiers effets commencent à être ressentis partout dans le monde, bouscule indéniablement la donne environnementale.

A cause de ce réchauffement de la planète, l’Afrique, plus que tout autre  sera particulièrement confrontée à des cataclysmes fréquents et dévastateurs.

L’Afrique déjà très exposée à la sécheresse sera le continent  le plus touché par la rareté de l’eau. L’habitat des populations côtières sera de plus en plus menacé par l’augmentation du niveau de la mer.

Ainsi donc, une fois de plus, le continent africain sera  le plus vulnérable aux bouleversements du climat.

On estime que d’ici à 2020, entre 75 et 250 millions d’africains souffriront du manque d’eau. La désertification continuera de progresser et  pourrait  pousser des communautés entières à quitter leurs terres et exacerber les conflits liés aux ressources naturelles. La baisse des rendements agricoles fera augmenter le prix des denrées  alimentaires de première nécessité, touchant les plus pauvres.

Face à ce phénomène, l’engagement de la communauté internationale d’assurer à l’Afrique un environnement durable et une croissance économique significative  prend tout son sens.

Les pays développés, dont les  émissions de carbone sont largement responsables du changement climatique actuel doivent tenir leurs engagements envers le continent africain, non seulement en augmentant de façon conséquente l’aide au développement, mais aussi en agissant sur les causes du changement climatique et donc réduire leurs émissions de carbone à l’échelle de la planète.

De leur côté les pays africains devront prendre conscience de la nécessité  pour eux  de mettre en œuvre toutes les mesures juridiques et économiques adéquates pour préserver  leurs ressources en eau en particulier, et plus globalement leur environnement naturel.

L’accès à un environnement durable et à une croissance rapide et équilibrée est donc pour ce continent une question de survie.

 

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 13:52

Parallèlement à la conférence de Bali, l'UNICEF a présenté le 12 décembre le rapport intitulé ''Le changement climatique et les enfants'' qui traite des effets de l'évolution du climat sur leur santé et leur développement.

En marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a publié le 12 décembre une étude qui traite des effets de l'évolution du climat sur la santé et le développement des enfants. Présenté lors d'une manifestation spéciale présidée par le Gouvernement grec, ce rapport intitulé ''Le changement climatique et les enfants'' vient compléter une autre publication de l'UNICEF, ''Progrès pour les enfants'' lancée le 10 décembre qui fournit notamment des données sur l'amélioration des taux de mortalité de l'enfant depuis 1990.

Si le nombre des décès chez les enfants de moins de cinq ans est tombé en dessous de la barre des 10 millions en 2006, l'UNICEF indique que les trois plus grandes causes de leur décès (infections respiratoires, maladies diarrhéiques et paludisme) sont liées aux facteurs environnementaux, responsables jusqu'à un tiers des décès chez les enfants de moins de 14 ans.

L'absence d'installations sanitaires de base, de mauvaises conditions d'hygiène et la consommation d'eau non potable contribuent au décès de plus de 1,5 million d'enfants qui succombent chaque année à des maladies diarrhéiques. 41 % de la population mondiale soit 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à des installations améliorées d'assainissement qui pourraient faire baisser de plus d'un tiers le nombre de décès de jeunes enfants liés à la diarrhée, a indiqué l'ONU à l'occasion du lancement officiel de l'Année internationale de l'assainissement en novembre dernier. Et si l'on ajoute à cela la promotion de l'hygiène - apprendre à bien se laver les mains, par exemple - deux tiers de ces décès pourraient être évités, a précisé l'Organisation des Nations unies. Un investissement annuel d'environ 10 milliards de dollars pourrait permettre de réduire de moitié le nombre de personnes qui n'ont pas accès à un assainissement de base d'ici à 2015, a-t-elle souligné.

L'UNICEF indique que la pneumonie et le paludisme sont quant à eux à l'origine de 27 % des décès des enfants de moins de cinq ans.

De son côté, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a averti que les décès dus à l'asthme, maladie chronique très répandue chez les enfants, pourraient augmenter de près de 20 % d'ici 2016 si l'on n'agit pas très rapidement pour réduire les émissions des véhicules et des usines.

En collaboration notamment avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et la Convention-Cadre de l'ONU sur les changements climatiques, l'UNICEF a souligné qu'elle cherchait à élaborer une stratégie qui favorise la création d'un environnement sain et sans danger pour les enfants. Cette stratégie se concentrera sur des mesures visant à prévenir ou réduire les risques environnementaux qui menacent la survie, la protection et l'éducation des enfants tout en améliorant les capacités à répondre à leurs besoins dans les cas de crise humanitaire liée aux changements climatiques.

L'UNICEF a indiqué qu'elle mettrait au point un ensemble de ressources éducatives sur l'environnement qui s'efforcerait de donner aux jeunes les moyens de protéger et de renouveler le milieu dans lequel ils vivent. Les enfants et les jeunes sont aussi très préoccupés par l'environnement, a affirmé l'UNICEF, qui souhaite faire entendre leur voix. Une importante richesse renouvelable reste abondamment disponible, c'est la capacité des jeunes à provoquer le changement, a déclaré l'agence.

Newletter Actu-Environnement du 20/12/2007

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