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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 16:17

 
Un mouvement des jeunes volontaires pour l'environnement s'est engagé vendredi à Cotonou, pour promouvoir l'écocitoyenneté sur toute l'étendue du territoire national du Bénin.
"Nous, jeunes volontaire pour l'environnement, prenons ici, l'engagement solennel d'exécuter avec vocation et succès la mission à nous confier qui est la promotion de l'écocitoyenneté sur toute l'étendue du territoire national du Bénin. Ainsi, nous contribuerons aux changements de comportements pour un développement durable de notre cher pays, le Bénin", a déclaré la porte-parole du mouvement des jeunes volontaires pour l'environnement, Mme Judith Akogbéto.

Ainsi, pendant trois jours, la centaine membres de ce mouvement des jeunes volontaires pour l'environnement seront dispersés dans le pays, notamment dans les marchés, sur les places et lieux publics et même dans les maisons pour sensibiliser les populations béninoises sur la préservation de l'environnement.

Selon une récente étude réalisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bénin fait face à de nombreux problèmes environnementaux notamment l'aggravation de la pollution atmosphérique, et de la dégradation des côtes, et ce, du fait d'un exode rural massif en direction des milieux urbains.

"Dans le domaine des changements climatiques par exemple, les menaces se manifestent par l'émission des gaz à effet de serre. En effet, à partir de l'analyse des inventaires des émissions des gaz à effet de serre (GES) réalisée en 1992, on arrive à conclure que les principales sources d'émissions de GES au Bénin sont les secteurs agriculture (70.5%) et foresterie (26.93%). Globalement, les émissions de GES au Bénin sont évaluées à 54155,65 Gg de CO2 par an", révèle l'étude.

En ce qui concerne la biodiversité, explique la même source, la menace se manifeste par la disparition d'un nombre élevé d'espèces animales et végétales.

"Dans les aires protégées du pays par exemple, plus de 544 espèces de plantes menacées ont été identifiées, dont plus de 50% ont disparu de l'écosystème global du Bénin. La destruction des habitats écologiques dus à la pauvreté et à l'explosion démographique renforce les menaces sur la biodiversité dont la destruction accroît la dégradation de la situation des pauvres eux- mêmes et les maintient dans une vulnérabilité sans précédent", indique la même source.

Par rapport à la désertification, souligne le même document du PNUD, la manifestation de la menace s'observe par la dégradation des terres se traduisant par l'incapacité des systèmes de production à couvrir les besoins alimentaires et à maintenir leur durabilité.

"La non satisfaction des besoins alimentaires essentiels aggrave la pression sur les ressources naturelles car malgré le manque de données précises, et grâce aux travaux récents du Centre National de la Télédétection (CENATEL), on accepte aujourd'hui qu'au Bénin, la forêt recule au rythme annuel moyen de 1.000 Km2.

L'érosion des sols dépasse les 30 millions de tonnes de terre par an", note la même source.

De même, souligne la même source, l'appauvrissement et la dégradation des sols, la diminution des ressources halieutiques dans les cours d'eau, la raréfaction du bois, la pratique de la culture itinérante sur brûlis avec pour corollaires la baisse du couvert végétal accroissent également la pression sur les ressources naturelles et rendent difficile l'application de la gouvernance environnementale au niveau local.

"Il serait difficile d'atteindre les OMD dans un tel contexte de gestion des ressources de base", avertit le PNUD

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